Le tire-lait

Quand on est une maman tire-allaitante, notre meilleur ami pendant des heures, des jours, des mois, c’est le tire-lait. Le choix est donc primordial, bien qu’il soit extrêmement difficile. En effet, on doit se passer de comparaison : la location demande une ordonnance du médecin ou de la sage-femme, une réservation, un dépôt de garantie, etc. Et demander l’avis d’autres mamans comporte des limites : chaque femme – chaque corps – est différent.

J’ai essayé deux tire-laits, et voici ce que je peux en dire.

Le tire-lait KITETT

Me voilà sur le point de quitter la maternité. La sage-femme me tend un prospectus avec 3 tire-laits en photo : je vais devoir en choisir un et appeler une pharmacie pour le commander.

J’ai donc choisi au pifomètre, sûrement influencée par l’esthétique de l’appareil et le nom de la marque (Kitett, c’est rigolo, non ?). J’en ai été plutôt satisfaite pendant 2 mois, mais je n’avais pas vraiment de critères objectifs d’évaluation, ni de points de comparaison.

tire-lait-electrique-kitett

Au bout d’un certain temps, j’ai multiplié les engorgements, et le lait avait du mal à sortir : les téterelles étaient tout simplement trop petites ! Pour connaître sa taille, il suffit de demander à la sage-femme : elle dispose de réglettes avec gabarit à présenter devant le mamelon.

Tout est revenu dans l’ordre pendant quelques semaines. Puis, petit à petit, j’ai ressenti de plus en plus de douleurs, notamment à l’endroit où la téterelle fait un coude : le frottement créait une irritation avec un petit œdème… En discutant avec ma sage-femme, elle m’a proposé de changer de tire-lait.

Le tire-lait SYMPHONY de MEDELA

Pour ce second choix de tire-lait, j’ai parcouru les forums et blogs pour recueillir des avis. Et il y a de tout…

Comme il fallait n’en choisir qu’un, je me suis finalement orientée vers un Medela. La marque est la plus ancienne sur le marché, c’est donc une référence. Ceci étant dit, parfois une nouvelle marque très innovante peut proposer d’excellents produits. En l’occurrence, les maternités sont souvent équipées de tire-laits Medela, et même mon pharmacien avait choisi cette marque.

Restait à déterminer le modèle. J’ai éliminé le Lactina, car voir le système de pompage, c’est-à-dire la partie « technique » me dérangeait (déjà que cette situation n’est pas très glamour…).

Tire-lait-électrique-Lactina-MEDELA

J’ai donc choisi le Symphony, et j’en suis très contente.

Tire-lait-électrique-Symphony-MEDELA

Les douleurs ont disparu, ce tire-lait étant bien plus doux. Le réglage est plus personnalisable aussi. Mais ce que j’apprécie par dessus tout, c’est le silence ! En effet, avec ce tire-lait, je me pose dans le canapé devant la télé, et le temps me parait ainsi bien moins long.

Petits points négatifs : c’est l’appareil qui a les téterelles les plus onéreuses et les plus difficiles à nettoyer !

Astuces

Inutile d’acheter un tire-lait ! Si vous en avez besoin, il suffit de demander à votre médecin de vous le prescrire. La plupart des modèles peuvent se loue avec un remboursement intégral, soit en pharmacie, soit dans un magasin de matériel médical.

Le coût concerne surtout les téterelles, qui elles, sont très peu remboursées. N’oubliez pas qu’il s’agit de plastique, et qu’il est donc très facile de les nettoyer et de les stériliser : penser à acheter d’occasion ! J’en ai discuté avec ma sage-femme, et elle m’a confirmé que dans les hôpitaux, les matériels sont bien réutilisés également…

L’humidificateur avec diffuseur d’huiles essentielles

Et voilà, bébé fait sa première rhinite… Il ronfle, il mouche, ou plutôt JE le mouche… Dans ces cas là, il est conseillé d’augmenter le taux d’humidité dans la chambre de bébé. Une simple casserole d’eau chaude peut éventuellement suffire. Mais je vous laisse imaginer le nombre d’aller-retour entre la cuisine et la chambre de bébé…

J’ai donc profité de la liste de naissance pour acquérir un humidificateur, avec diffuseur d’huile essentielle.

L’appareil semble compliqué à première vue, mais le mode d’emploi est hyper simple, et là encore, on vous met des images plutôt que de longs discours !

humidificateur digital

Il faut aussi prendre le temps de lire le mode d’emploi pour savoir comment régler le seuil d’humidité voulu, ainsi que la minuterie. Pas hyper intuitif au départ, mais très facile à utiliser dès la deuxième fois !

Pour le moment, je n’utilise pas le bac à huile essentielle, car bébé est encore trop petit, mais l’accessoire a l’air très pratique ! Il y a aussi une fonction veilleuse qui illumine le diffuseur en bleu ou en rouge. Pour ma part, je trouve cette fonction un peu inutile, mais pourquoi pas ?

 

Bilan du test

  • Points positifs : très grosse autonomie (un bac = 24h de diffusion pour 60% d’humidité), vapeur froide (pas de risque de brûlure), cheminée orientable (pour ne pas abîmer un tableau ou un meuble), facilité d’utilisation, arrêt automatique lorsque le niveau d’eau est insuffisant (témoin lumineux rouge).
  • Point négatifs : encombrant, il y a toujours quelques gouttes de condensation (prévoir un torchon à proximité), cordon secteur assez court (prévoir une rallonge), lorsque l’on débranche, on perd tous les réglages (dont l’heure).

Le e-commerce entre particuliers

J’ai évoqué dans un précédent billet les achats d’occasion pour réaliser des économies dans l’achat du matériel de puériculture. Je vous fais à présent part de mon expérience de complet e-commerce entre particuliers.

Il s’agit d’une annonce trouvée sur le bon coin, mais éloignée géographiquement. Je dois donc faire parvenir un règlement et le vendeur doit me livrer un colis. Et tout s’est passé sur internet !

Le paiement en ligne

kwixoJ’ai utilisé le site Kwixo. Le principe est assez simple :

  • on crée un compte, en indiquant toutes ses coordonnées, notamment le numéro de carte bancaire
  • on indique l’e-mail du vendeur et le montant que l’on souhaite payer
  • …et c’est tout !

Il est possible d’indiquer le motif du règlement et d’ajouter un message à l’attention du destinataire. Ce site est recommandé par deux grandes banques : Crédit Agricole et LCL, je pense donc que c’est fiable et qu’on peut faire confiance.

De son côté, le vendeur reçoit un mail l’avertissant de l’envoi d’argent, il est certain d’être payé, il peut donc expédier son colis dès le jour même !

  • Points positifs : gain de temps (dans la journée contre 2 à 3 jours pour l’envoi postal d’un chèque), sécurisé, facile, GRATUIT.
  • Points négatifs : aucun.

L’envoi en Point Relais

Plus économique que le Colissimo, la livraison en Point Relais ! J’ai reçu un e-mail en provenance de mon vendeur, via le site Mondial Relay. Je devais renseigner à nouveau mes coordonnées et choisir dans une liste le commerce de proximité dans lequel aller chercher mon colis.

De son côté, le vendeur reçoit par mail l’étiquette à imprimer et à coller sur le colis.

  • Points positifs : économique, rapide, facile.
  • Points négatifs : se déplacer au Point Relais…

mondial-relay

 

Les achats d’occasion

Maman solo, ça signifie parfois un petit budget. J’ai un salaire digne et l’allocation de base distribuée par la CAF, mais je n’ai pas de pension alimentaire. Ceux qui ont eu des enfants savent combien l’équipement peut être cher ! alors je me suis souvent tournée vers l’achat d’occasion.

Comme neuf

Certaines personnes prennent grand soin de leurs affaires, il est donc possible, en fouillant bien, de trouver des articles qui sont l’équivalent du neuf. Tout petits, les bébés portent peu les vêtements. On les mets 3 à 4 fois maximum avant de passer à la taille supérieure. J’ai même trouvé des habits qui portaient encore les étiquettes… Pour l’équipement, certains articles peuvent être en parfait état : transat, balancelle, parc, lit à barreaux, table à langer, poussette, mobile… Il suffit de vérifier que tous les tissus sont déhoussables pour pouvoir être lavés en machine (lessive habituelle + vinaigre blanc + 3 gouttes d’huile essentielle de tea tree, et c’est désinfecté !). Je contrôle également les fixations, la visserie et la présence des accessoires.

Les vide-greniers

Le week-end, un jour de beau temps, une balade entre copines dans les stands d’un vide-grenier, c’est aussi un petit plaisir : on discute, on fouille, on marchande. Voilà un joli moment d’échange à passer. On trouve de tout, vêtements bébé, équipement bébé ou maman, tout le monde se met aux vide-greniers, pour faire de la place et récupérer quelques euros. De quoi faire de bonnes affaires ! Pour savoir où et quand ça se passe, j’utilise le site Vide-greniers.org

Le bon coin

J’avais commencé à utiliser ce site pour vendre des meubles ou ma voiture, et j’y ai trouvé tout ce que je cherchais concernant le matériel de puériculture. Faites attention, parfois certains articles sont un peu « chers ». Et vous remarquerez que les gens doivent consulter les autres annonces avant de publier la leur, car les prix s’alignent généralement… sauf qu’il y a toujours quelqu’un plus pressé de se débarrasser de ses encombrants que les autres : cherchez à l’avance, soyez patient et contactez plusieurs vendeurs pour savoir qui accepte de négocier le tarif. Une astuce : plus l’annonce est vieille, plus le vendeur sera enclin à baisser son tarif, s’il veut vendre au plus vite. Souvenez-vous également que les annonces sont renouvelées tous les 2 mois, et remontent automatiquement en tête de page à ce moment-là.

Facebook

achat d'occasion sur facebookHé oui, le géant est présent partout, même pour vider les placards… ou les remplir ! Il existe de nombreux groupes intitulés « bons plans », « vide-grenier », « vide-dressing », ajoutez-y le numéro ou le nom de votre département, si vous voulez voir les articles avant de les acheter. Certains groupes sont très bien organisés, avec des albums pour trier les photos, et donc les produits.

 

 

Des économies !

Le but des achats d’occasion, c’est évidemment de réaliser des économies substantielles. Mais c’est également une nouvelle façon de consommer, plus maligne, plus écologique (on recycle ce qui est encore bon au lieu de le jeter). L’astuce est valable dans les deux sens : vous pouvez acheter astucieusement, ou au contraire, revendre ce qui vous encombre ! 🙂 Quelques exemples de mes réussites :

  • la balancelle à 35 euros au lieu de 120 euros
  • le lit à barreaux à 30 euros
  • le parc à 70 euros au lieu de 120 euros
  • le mobile à 6 euros au lieu de 42 euros
  • la plupart des t-shirts, pantalons à 1 euros, les salopettes et pulls à 2 euros, les vestes à 3 euros maximum

L’écoute bébé (babyphone)

Dès le retour de la maternité, mon bébé a dormi dans sa propre chambre. J’avais la volonté d’essayer les bonnes habitudes dès le départ, c’est vrai, mais en réalité, le choix s’est imposé à moi.

Chacun sa chambre

J’ai deux chats, qui ont pris l’habitude de dormir avec moi. Je ne me voyais pas les mettre à la porte (miaulements, grattages à la porte, vengeances…) après 6 ans de mauvaises habitudes, mais je n’envisageais pas une seconde de faire dormir mon bébé avec les chats !

Je me suis donc décidée pour un écoute bébé. J’en voulais un performant, car d’une part la porte de la chambre allait être fermée (encore à cause des chats), et d’autre part, car en tant que maman solo, il n’y a que moi pour l’entendre…

Ecoute-bébé Philips AVENT SCD525

Après avoir parcouru les forums, analysé les divers comparatifs, lus et relus les avis de consommateurs, je me suis décidée pour un modèle Philips, que j’ai immédiatement porté sur ma liste de naissance.

Côté bébé

De petit format, l’appareil se place sur le chevet. Le cordon secteur est assez long. On peut très facilement déclencher la mélodie ou allumer la veilleuse, lorsque l’on rend visite à bébé dans sa chambre, grâce aux boutons situés sur le devant.

ecoute-bebe-avent1

Seul petit problème : un témoin de marche vert qui reste allumé constamment… Pratique pour vérifier que l’appareil est bien branché, mais petite loupiote qui empêche d’avoir le noir complet dans la chambre…

Côté maman

Un appareil petit et léger, qui tient dans la main. Sur la photo, il est présenté sur sa base de rechargement. Là encore, deux loupiotes un peu pénibles : un témoin vert qui indique que l’appareil est allumé et qu’il est bien appareillé avec la base présente dans la chambre de bébé (si ce n’est pas le cas, le témoin vire au rouge) + un témoin rouge sur le chargeur qui indique que le courant passe…

ecoute-bebe-avent2

Il y a un indicateur du niveau de batterie et de la température de la chambre de bébé. En cas d’atteinte de 24° (paramétrable), l’appareil clignote et émet un bip de signalement. Dans le menu, on peut activer l’une des 5 berceuses ou la veilleuse à distance. Il y a également une fonction « répondre à bébé » : on appuie sur le côté, comme avec un talkie-walkie et bébé entend la voix rassurante de maman (le temps qu’elle arrive…).

Bilan du test

Points positifs : unité parents ultra compacte et légère, que l’on prend facilement en déplacement, à l’intérieur comme à l’extérieur (accroche ceinture ou cordon de cou), très bonne sensibilité (réglable), indicateur visuel de pleurs (voyants bleus sur le dessus de l’appareil) dans le cas où maman se situe dans un environnement bruyant, pas d’interférences.

Points négatifs : batterie peu autonome (une journée quand même), cher à l’achat (mais investissement largement valable selon moi).

Recommandation : si c’était à refaire, je prendrai la version avec projecteur lumineux ! 🙂

 

L’entretien des couches lavables

Avertissement : ce billet contient des photos qui peuvent choquer les estomacs sensibles…

J’ai choisi les couches lavables par conviction, mais pas par abnégation ! S’occuper d’un bébé, surtout quand on est maman solo, c’est déjà pas mal de travail, donc il fallait que l’entretien des couches lavables soit aisé et rapide.

Etape 1 : stockage des couches souillées

J’utilise un seau à couches à sec, en déposant 3 gouttes d’huile essentielle de tea tree sur une lingette.

Il est conseillé de rincer les couches souillées, mais je ne le fais pas : je change bébé dans sa chambre, je n’ai pas de point d’eau. J’étais hésitante, mais j’ai décidé de tester « au plus pratique », quitte à revenir en arrière. Donc, je ne rince pas, et cela ne sent pas mauvais dans la chambre…

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Attention : il s’agit de selles de bébé allaité… c’est peut-être différent avec du lait artificiel !

Etape 2 : lavage en machine

Un fois mon seau rempli, je mets le tout dans le lave-linge. J’utilise le programme lavage à 60° avec pré-lavage, avec la recette suivante :

  • pour le pré-lavage : lessive + 1 cuillère à café de bicarbonate + 3 gouttes d’huile essentielle de citron
  • pour le lavage : lessive + 1 cuillère à café de lessive spéciale + 5 gouttes d’huile essentielle de tea tree
  • pour le rinçage : 3 gouttes d’huile essentielle de lavande

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Le linge ressort bien lavé, sans odeur, MAIS JAUNE ! 😯

couche-lavable-lavee

Je ne vous raconte pas ma déception lors de la première lessive… 😥 Je me suis dit : « bon, ben voilà, j’ai essayé… ».

Etape 3 : le séchage

Finalement, un miracle a eu lieu pendant le séchage, et mon expérience a retrouvé toute sa gloire. En effet, les rayons du soleil ont eu un effet blanchissant radical, voyez vous-mêmes :

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A noter, donc, qu’il faut bien étendre son linge en extérieur, car pour avoir testé en intérieur, il reste des « ombres » là où il y avait la tâche jaune.

Bilan du test

Je n’ai pas testé le fait d’enlever tel ou tel produit pour voir quel ingrédient de ma recette avait cet effet miraculeux (pas vraiment de temps à perdre à ça). Dans tous les cas, sachez que l’association bicarbonate + citron est connue pour ses propriétés blanchissantes, et que la lessive spéciale est adaptée aux couches lavables, à la fois désodorisante et désinfectante, pour un prix modique !

Les faire-parts de naissance sur Planet Cards

Voilà, mon bébé est né il y a un mois, et j’ai envie de le faire savoir à la terre entière ! Montrer sa petite bouille à ma famille éloignée, remercier les amis qui m’ont offert un cadeau… le faire-part de naissance est un souvenir incontournable.

Maman solo débordée, un peu geek sur les bords, j’ai choisi de créer mes faire-parts sur un site internet. J’ai choisi Planet-Cards, car j’avais vu une publicité au début de l’émission de France 5, les maternelles.

Je voulais un modèle moderne, personnalisable, avec beaucoup de photos du bébé. De nombreux modèles sont disponibles sur Planet-Cards, avec de nombreuses possibilités de personnalisation.

options-planet-cards

Mon modèle comporte 7 photos, les indications de taille, poids, jour et heure de naissance. J’ai choisi la couleur du fond et les bords arrondis. Parmi les options, j’ai également sélectionné une finition brillante sur le recto. J’ai commandé des enveloppes bleues et des timbres « c’est un garçon ».

Faire part planet cards

Faire part planet cards

 

Bilan du test :

  • Points positifs : large choix de modèles et d’options, facile à personnaliser via l’interface web, commande claire, livraison très rapide, qualité impeccable.
  • Points négatifs : prix d’appel attractif mais dépend beaucoup des quantités commandées… au final, assez onéreux quand même (mais je me suis fait plaisir avec les options…)

Le tire-allaitement : témoignage

On nous donne de plus en plus d’informations sur les bienfaits du lait maternel sur la santé présente et future des bébés, et dès la grossesse, j’avais décidé d’allaiter.

Donner son lait autrement qu’au sein

Mais parfois, décider ne suffit pas et la mise au sein est compliquée… Pour ma part, mon bébé a dès le départ de petits problèmes de succion : petite bouche qu’il n’ouvre pas en grand, réflexe de « tétouille », jaunisse qui le fatigue énormément et l’endort lors de la mise au sein. De mon côté, ça n’est pas mieux : bouts de sein faiblement sortis, difficiles à « attraper », et après une première semaine d’allaitement, des crevasses très étendues et très douloureuses…

Ma sage femme m’a alors prescrit un tire-lait, et en ce moment, je procède à l’expression de mon lait 4 à 5 fois par jour, puis je le conserve au réfrigérateur et je le donne au biberon après l’avoir réchauffé.

Être une mère tire-allaitante

C’est une situation atypique très difficile à vivre : on ne peut s’identifier à aucun groupe, ni mère allaitante, ni mère « moderne ».

Pour moi, le fait de ne pas mettre mon bébé au sein n’est pas un choix, mais une situation que je subis. Je vous livre ici un texte extrait du site de la Leche League, dans lequel je me reconnais.

la-leche-leagueDans la majorité des cas, les mères qui donnent leur lait autrement qu’au sein ne le font pas vraiment par choix, mais parce qu’elles ont connu des difficultés d’allaitement au démarrage, et qu’elles n’ont pas reçu le soutien et l’information nécessaires pour les surmonter. Tirer leur lait pour le donner au bébé leur a semblé sur le moment la meilleure façon de résoudre ces difficultés.

On pourrait être tenté d’essayer de résoudre leur problème d’allaitement, mais ce n’est pas si simple. Ces mères ont eu une expérience de l’allaitement désagréable, voire traumatisante, et elles ont surtout besoin d’acceptation et qu’on reconnaisse tous les efforts qu’elles font pour le bien de leur bébé. Tirer son lait pour le donner au biberon à l’enfant est souvent plus long et difficile que de mettre l’enfant au sein. Or, bien souvent, les efforts de la mère sont peu reconnus par son entourage, qui ne comprend pas qu’elle « s’embête » à ça, alors qu’il serait tellement plus facile d’utiliser un lait tiré d’une boîte…

Lorsque le « tire-allaitement » est un choix fait par la mère, elle peut se sentir jugée par les professionnels de santé, mal acceptée par d’autres mères allaitantes, et ne pas se voir elle-même comme une mère allaitante.

[…]

Cette  perte de la relation d’allaitement, vécue comme un crève-cœur par la mère, sera très souvent considérée par l’entourage comme une broutille en regard des autres problèmes, et la mère ne trouvera probablement aucune oreille attentive prête à l’écouter parler de sa peine. Sa décision de tirer son lait pour le donner à son bébé, afin de « sauver ce qui peut l’être », pourra même, dans certains cas, être considérée avec stupeur, voire avec hostilité. Et son chagrin de ne pas pouvoir avoir une relation d’allaitement « normale » sera généralement totalement incompris.

La mère se retrouve privée de cette relation qu’elle attendait ; elle ne pourra pas vivre les moments de joie et d’apaisement que sont les tétées, consoler facilement son enfant en le mettant au sein… Si, en outre, elle ne peut même pas faire part à d’autres personnes de sa peine par crainte de subir reproches ou moqueries, cela sera encore plus difficile à vivre.

Dans notre société où l’allaitement est encore peu valorisé, et où le lait industriel est considéré comme à peu près aussi bon que le lait maternel, les femmes qui décident d’allaiter pendant plus de quelques mois doivent souvent affronter une pression sociale les poussant à sevrer leur enfant. Cette pression sera encore plus importante sur une mère qui décide de tirer son lait, et d’autant plus si elle le fait longtemps.

Au lieu d’être félicitée et soutenue pour son souhait de donner à son enfant l’aliment de premier choix, elle s’entendra très souvent reprocher d’investir tant de temps et d’énergie à tirer son lait alors qu’il « serait tellement plus simple et tout aussi bien de donner un lait industriel ».

— Allaiter aujourd’hui n° 66, LLL France, 2006

Mon expérience

Des douleurs, des efforts, des contraintes, des larmes, des découragements, mais avant tout l’envie de faire ce qu’il y a de mieux pour son enfant.  Ce n’est pas l’allaitement dont j’avais rêvé, c’est très contraignant et fatiguant (tirer son lait en plus des tétées, faire la vaisselle, …) et c’est une situation que j’ai vécue comme un échec pendant un moment…

Mais j’ai du lait ! Même s’il est complété, il a quand même du lait maternel. Je fais de mon mieux, avec mes moyens, et il est clair qu’être maman solo dans cette situation ne m’a pas aidée : pas de soutien psychologique, pas de relais donc moins de sommeil, …

Tout a commencé à aller mieux lorsque j’ai lâché prise sur la mise au sein et renoncé à l’allaitement direct : à chaque tétée, j’appréhendais l’échec, je me crispais, mon bébé s’énervait et pleurait, bref, une mauvaise expérience, un échec à chaque fois, un moment difficile à vivre… J’ai repris mon courage à deux mains pour le tire-allaitement : au moins, ça fonctionnait, et je retrouvais là une dynamique d’énergie positive.

Ma sage femme m’a prescrit de l’homéopathie pour lutter contre le baby blues et les crevasses, ainsi que des téterelles plus larges (après 2 semaines de tire-lait, mes bouts de seins sont enfin sortis…). J’ai acheté de la tisane d’allaitement, de l’Ovomaltine et de la bière sans alcool. Je ne saurais dire si c’est « réellement » efficace, mais si ça ne l’est pas, ça ne peut pas faire de mal… En tout cas, après 10 mois de privation sur l’apéro, boire une bière, même sans alcool, a été pour moi comme un retour à la vie, et un moment de pur plaisir qui a certainement un effet positif sur le moral !

Aujourd’hui, je tire assez pour ne donner que mon lait à mon bébé. Je ne sais pas combien de temps cela pourra durer, à chaque jour suffit sa peine… mais tout ce qui est pris, est pris ! Lâcher prise sur la mise au sein n’a pas été une chose facile, mais finalement ça a été très libérateur psychologiquement. Et j’ai appris à envisager les côtés positifs de la situation : je peux confier mon bébé à sa grand mère, par exemple, qui est toute heureuse de lui donner le biberon, et qui me trouve très courageuse, puisqu’elle n’avait pas pu m’allaiter. Je tire mon lait en 15 minutes environ, alors qu’une tétée dure parfois près d’une heure ! et ce week-end, tandis que mamie nourrissait le bébé, maman en a profité pour faire autre chose : une bonne douche réparatrice avec quelques soins corporels, un brin de ménage et de rangement, etc. Un véritable luxe quand on est une maman solo !!

Je continue sur ma lancée des points positifs :

  • Je sais parfaitement combien boit mon bébé, chaque jour. Pas besoin de le peser ou de scruter les couches (de toute façon, je le fais quand même 🙂 ), il me suffit de constater ce qu’il boit. Un bon avantage pour les mamans stressées.
  • Je gagne du temps aussi : dès le départ, mon bébé prenait un biberon toutes les 3 heures. A un mois, j’avais retrouvé un peu de temps de sommeil et le rythme était le suivant : bain et biberon à 20h30, puis à 2 ou 3h du matin, puis à 6 ou 7h. Ensuite, la journée, il buvait toutes les 3 heures. En comparaison, les tétées au sein ont lieu toutes les 2 ou 3 heures pendant 2 ou 3 mois (témoignage de ma belle-sœur).
  • Puisque je tire, je vais jusqu’au bout du lait disponible et mon bébé boit systématiquement le fameux lait plus gras, disponible en fin de tétée, et qui évite les coliques et les selles vertes (source LLL).

En savoir plus : comment j’ai soigné mes crevasses, quel tire-lait j’utilise.


J’édite mon article afin de compléter mon témoignage et continuer à vous apporter des éléments positifs ! 🙂

A l’âge d’un mois et demi, mon bébé fait ses nuits ! Il dort de 22h à 6h, et ne boit plus que 5 biberons (120-150 ml) dans la journée. Pour ma part, je tire mon lait 4 fois par jour et je peux congeler environ 200 ml chaque jour. En résumé, je gagne en confort et en organisation, et mon bébé se développe bien. Finalement, une expérience très positive !


Suite et fin de mon tire-allaitement…

Lorsque mon bébé est passé à 4 biberons par jour, j’ai diminué le tirage à 3 fois par jour, puis au bout d’un mois à 2 fois par jour. Ce temps de « traite » devenait de plus en plus lourd à assumer psychologiquement, sans compter le temps à y consacrer…

A mi-chemin, sur les conseils de ma sage-femme, j’ai changé le modèle de mon tire-lait : quel confort immédiat ! Aussi, pour les mamans qui choisiraient de se lancer dans un tire-allaitement, je vous conseille de porter la plus grande attention au choix du modèle. Pour moi, c’en était fini des engorgements et autres douleurs !

J’ai donc choisi de sevrer mon bébé en douceur : à 4 mois et 1 semaine, j’ai introduit un biberon de lait de chèvre pendant 10 jours, puis un 2e biberon de lait artificiel encore pendant 10 jours. A presque 5 mois, il n’avait donc plus qu’un biberon de lait maternel le matin, et 3 biberons de lait de chèvre. J’ai arrêté l’expression du lait maternel à 5 mois et 1 semaine. Avec le stock de lait congelé, je sais qu’il aura encore du lait maternel jusqu’à ses 6 mois minimum.

A 5 mois et 1 semaine, nous avons également commencé la diversification (carotte, banane) avec quelques cuillères avant la tétée. Il était demandeur et cela lui plait beaucoup !

Malgré l’effort physique et psychologique que m’a demandé le tire-allaitement, le bilan que j’en tire est plus que positif. Mon bébé est en haut des courbes de croissance de taille et de poids, il est très éveillé et loin d’être en retard en termes de développement psychomoteur ! 🙂

Allaitement : soigner les crevasses

Aïe ! Voici l’une des difficultés rencontrée par les mères allaitantes : les crevasses sur les bouts de sein. Cela est dû en grande partie à une mauvaise position du bébé lors de la tétée. C’est très courant et très douloureux.

Pour ma part, les dégâts étaient conséquents : l’intégralité du téton était atteint, la crevasse formant une sorte de « croûte » sur le bout de sein…

soin-crevasses-dodieEn attendant le rendez-vous chez ma sage femme, j’ai pratiqué un cataplasme de mon propre lait : j’ai largement imbibé une gaze de mon lait, puis je l’ai positionnée sur le téton, et j’ai fait tenir avec un papier collant étanche pour conserver l’humidité. J’ai également appliqué régulièrement de la lanoline pure.

A ce sujet, je vous recommande la marque Dodie : j’ai particulièrement aimé le conditionnement, qui permet de ne pas contaminer la pommade et permet une distribution facile à doser.

Tout cela m’a immédiatement soulagée, mais sans guérir totalement…

coquille-medelaMa sage femme m’a alors aidée : elle m’a prescrit de l’homéopathie (je ne donnerai pas plus de détail car la substance ainsi que le dosage dépendent de la spécificité de vos crevasses) et recommandé de porter des coquilles Medela.

Le bout de sein est alors à l’abri des frottements, mais à l’air libre, ce qui accélère la cicatrisation.

Pour ma part, le résultat de l’association des deux a été spectaculaire : le sein droit a été réparé en 24h, et le gauche, plus atteint, en 3 ou 4 jours…

Attention : il y a de petits trous pour favoriser l’aération sur le dessus, et l’on peut avoir quelques fuites la nuit, lorsque les coquilles ont recueilli du lait !

Calmosine : boisson apaisante pour la digestion

Mon bébé souffre parfois lors de la digestion : il se tortille, pleurniche, émet des gaz… dur dur d’assister à ça en étant totalement impuissante…

Ma sage-femme m’a conseillé une boisson apaisante pour la digestion : Calmosine.

Composition

CALMOSINE digestion est un complément alimentaire d’origine naturelle et doux, à visée familiale, composé d’extraits aqueux de 3 plantes (fenouil, tilleul et fleur d’oranger).

Trois plantes de la Calmosine

  • Le fenouil est une plante de la famille des ombellifères utilisée depuis des siècles avant les repas pour assurer une digestion calme et agréable. En effet, le fenouil favorise la mobilité et les sécrétions gastriques. Il contribue aussi à soulager les douleurs digestives.
  • Les fleurs de tilleul sont consommées traditionnellement en infusion. Le Tilleul est connu pour ses vertus calmantes et apaisantes, notamment au niveau digestif.
  • Les fleurs d’oranger sont le plus souvent consommées sous la forme de tisane (infusion). Les fleurs d’oranger ont un goût apprécié de tous et apportent beaucoup de douceur. Les vertus sédatives des précieuses fleurs sont unanimement reconnues, tout comme leur faculté à calmer l’anxiété ou les petits maux de ventre des nourrissons.

CALMOSINE existe depuis bientôt 20 ans. Ce complément alimentaire mis sur le marché en 1996 a été développé à la demande d’un pédiatre qui souhaitait pouvoir conseiller un produit naturel aux familles en cas de troubles digestifs.

(Extraits du site de la marque Laudavie)

Administration

calmosineLa posologie conseillée est de 5 ml avant chaque repas, avec un maximum de 6 prises par jour. Ma sage femme m’a conseillé de le donner au moment où bébé a mal au ventre, quitte à donner 10 ml en une seule prise.

J’ai testé les deux modes d’administration : avant les biberons de lait artificiel, de manière systématique, car il est moins digeste que le lait maternel, et lors de grosses crises de douleur en dehors des biberons. Toutefois, il ne faut jamais dépasser les 30 ml par journée !

Pour donner la boisson à bébé, il suffit de pré-doser la Calmosine avec le verre doseur puis de verser dans la tétine directement.

Bilan du test

  • Points positifs :  assez efficace pour soulager les douleurs digestives de bébé, même si ce n’est pas à 100%, apaise et calme comme un traitement de fond, bon goût (mon bébé le prend sans problème), produit naturel, disponible en dosettes pour le côté pratique.
  • Point négatif : pas d’efficacité instantanée quand bébé fait une crise… et très très cher ! environ 12 euros le flacon de 100 ml (soit pour 4 jours d’utilisation !!)