J’ai testé Pokemon GO

Hé oui.

C’est pas encore sorti, mais je l’ai déjà testé.

Je suis une maman geek, et je l’assume.

Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit de chasser de petits animaux imaginaires – les Pokemon – pour les élever (les faire grandir ou évoluer) et les dresser au combat. L’originalité de Pokemon GO, c’est qu’on chasse les Pokemon dans la vraie vie : votre quartier, le parking de votre boulot, le supermarché…

A partir du niveau 5, on choisit une équipe parmi rouge, bleu ou jaune et on peut exercer des combats pour détenir des arènes. Pour cela, il vaut mieux avoir bien dressé ses Pokemon, ou les avoir fait évolué (en leur donnant des bonbons qu’on trouve en même temps que les Pokemon), car on combat contre d’autres joueurs. Les arènes se situent naturellement dans des lieux fréquentés : arrêt de bus, résidence étudiante, cinéma…

Comment l’obtenir ?

Pour ma part, je possède un Android, il existe donc une APK à télécharger très facilement, en français et légalement sur 01.net. Ensuite, on suit les étapes d’installation, rien de compliqué. La seule chose qui me désole, c’est que l’application nécessite un accès complet à votre compte Google, comme si les Pokemon avaient besoin de lire vos mails… Faites comme moi : cloisonnez ! Un compte par type d’utilisation, comme ça, moins de soucis.

Comment jouer ?

Autant être honnête, je ne vais pas beaucoup vous aider sur ce coup-là, car je découvre TOUT en mode noob. Je n’ai jamais joué à la version console de Pokemon (comme quoi ça n’est pas obligatoire) donc à ce stade, je suis incapable de vous donner des astuces ou soluces. MAIS ! Je peux quand même vous filer un lien ou deux.

Points positifs

C’est un jeu qui est facile et ludique, qui se joue en 5 minutes comme en 2 heures, qui est gratuit (on peut acheter des options avec un micro-paiement), et qui permet de progresser en niveau. Pour moi, c’est un peu le modèle de Candy Crush. Sauf qu’au lieu d’y jouer sur vos cabinets, vous êtes obligés de sortir, et ça c’est sympa ! La réalité virtuelle est la chose qui m’avait attirée et ça fonctionne plutôt pas mal : dès qu’un Pokemon est assez proche de vous pour pouvoir l’attraper, vous le voyez dans votre décor, via la caméra de votre portable.

Points négatifs

Concrètement, la consommation de batterie est hallucinante ! Vous allumez certes la data (ou le wifi) et le GPS, mais le jeu lui-même dévore de l’énergie et chauffe énormément le téléphone. Je trouve que la perte du signal GPS est assez fréquente. Après plusieurs tentatives, je n’ai toujours pas trouvé d’œuf au Pokestop, du coup je suis déçue…

J’ai croisé un autre joueur (vous verrez, on se reconnaît assez vite en terme de démarche 😉 ) et j’ai trouvé dommage qu’on ne se voit pas l’un l’autre sur l’application. Sûrement trop compliqué techniquement, mais ça aurait ajouté un côté social un peu plus sympa : on fait sortir les geeks de chez eux, pourquoi pas les faire parler à des vrais gens ??

WeMoms : l’application pour les Mamans !

wemoms1La « veille » que je suis a souvent pratiqué les forums pour discuter avec d’autres femmes, d’abord du désir d’enfant, puis ensuite de la manière d’élever ou soigner son enfant. Facebook a pris le relais avec ses groupes, et voilà qu’on passe aux applications sur smartphone ! Ha, la technologie ne cesse d’évoluer… :p

 

WeMoms

J’avoue que je ne sais pas du tout si une concurrence existe, je suis tombée sur une pub pour cette application, et j’ai eu envie d’essayer. Elle est disponible gratuitement sur AppStore et Android, il n’y a pas de pub. Une expérience utilisateur qui commence donc très très bien, si ce n’est une question en arrière plan : quel est donc le modèle économique ? Parce que si c’est gratuit et non financé par la pub, c’est que c’est moi le produit…

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Le positionnement est plutôt sympa : une charte graphique dans les pastels qui va bien avec le thème, sans tomber dans le « cul-cul ». Une inscription simple, une navigabilité facile :

  • une page avec le fil des questions les plus récentes
  • un onglet pour les notifications (réponse à ma question, commentaires sur une question que je suis, un « j’aime » sur un de mes commentaires)
  • un onglet pour mon profil (mon compte, liste des questions que j’ai posées)
  • un bouton pour une nouvelle question.

Dans le fil d’actualités, on voit le nom de la maman, l’âge et le prénom de ses enfants, la distance qui nous sépare, sa questions et le nombre de réponses qu’elle a obtenues.

Bilan du test et améliorations possibles

Cette application répond à un besoin essentiel : les doutes et questionnements qui assaillent une maman demandent compassion et partage. On y trouve de bonnes astuces, des conseils, du soutien moral…

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La première caractéristiques de l’application WeMoms, qui peut être perçue par les bavardes comme une contrainte est la limite du nombre de caractères. Si vous préférez, elle se comporte un peu comme Twitter : il faut être succincte, aussi bien dans sa question, que dans sa réponse ! Personnellement, j’y vois plutôt l’avantage de la concision, et évite les romans fleuves… à condition de ne pas tomber dans le langage SMS pour essayer de gagner des caractères (désolée, je fais une allergie 😉 ).

J’ai interrogé quelques Moms, directement sur l’application WeMoms, pour savoir ce qu’elles en pensaient. Globalement, toutes sont ravies (notamment sur l’aspect utilité et convivialité de l’application WeMoms), mais feraient bien quelques suggestions à l’éditeur, que je reproduis ici :

  • pas assez « réseau social » : on ne peut pas faire une recherche géographique pour trouver les Moms près de chez nous, ou ajouter en contact les Moms avec qui on ressent une affinité, pas de fonctionnalité du type « message privé »
  • pas assez « encyclopédique » : il n’y a aucun classement des questions, tout est chronologique, on ne peut pas non plus faire une recherche pour voir si une question du même type a déjà été posée (et les réponses qui vont avec)
  • pas assez enrichi : on ne peut pas publier une photo ou recommander un site web

Si je peux me permettre quelques explications ou commentaires (et si l’éditeur veut corriger / compléter, il est le bienvenu), les voici.

L’ajout de photo me semble en effet être la fonctionnalité manquante : le petit bouton sur le coude de bébé, l’aménagement de sa chambre, … on touche du doigt le quotidien des mamans et les échanges pourraient être intéressants. Peut-être est-ce un problème de modération ? De surcharge (une photo pèse lourd par rapport à du texte seul) ? L’ajout de liens doit, quant à lui, être bloqué à cause de la publicité…

Pour le sommaire ou la fonctionnalité « recherche », je pense que c’est un choix délibéré pour créer du contenu et rendre l’application dynamique : tant que l’on n’archive pas, on est obliger d’échanger, de communiquer. Personnellement, je trouve qu’on réinvente l’eau tiède à chaque fois, mais c’est surement la raison d’être de l’application…

Enfin, pour le côté réseau social, je n’ai pas d’opinion. Peut-être l’éditeur a-t-il une volonté de se démarquer sur ce point ? Être autre chose que Facebook… C’est vrai que parfois, on se dit : « Elle, je m’en ferais bien une copine ! ». Parfois, surtout quand on est maman solo, on aimerait bien rencontrer des mamans à proximité… Idée à étudier !

En mode « boule de cristal »

Une dernière chose : en tant que « vieille » d’internet, j’ai vu maintes fois se répéter le cycle de vie de l’échange social. A l’enthousiasme et la tolérance du début, succèdent souvent quelques commentaires acerbes et donc la création de sous-groupes qui s’opposent parfois sur le fond, le plus souvent de manière affective. Ce comportement est corrélé à l’âge du support : les « anciens » se sentent « à domicile » et prennent parfois de haut les nouveaux arrivants, des « normes » sont établies et qui ne les respecterait pas serait exclu. Bref, cette pseudo-analyse sociale n’a absolument rien à voir avec WeMoms en particulier, je lui souhaite donc de beaux jours devant elle !! 🙂

Le co-voiturage avec BlaBlaCar

Juillet-août, c’est l’été et les grandes vacances. 🙂 Avec la marraine de mon fils, nous avons décidé d’aller faire un petit tour à Milan pour visiter l’Exposition Universelle. Le trajet était assez long pour être un peu coûteux, notamment en tenant compte du tarif du Tunnel du Mont Blanc : l’idée de partager les frais grâce au co-voiturage avait ainsi germé !

Inscription sur BlaBlaCar

BlaBlaCar-logoJ’ai utilisé l’application pour Android BlaBlaCar.

L’inscription est extrêmement simple, comme d’habitude on fournit quelques coordonnées dont un mail valide et un numéro de téléphone portable pour que les personnes puissent prendre contact avec le conducteur.

Et pour le paiement, on doit renseigner ses coordonnées bancaires au format IBAN.

Vous devez aussi indiquer le modèle et le niveau de confort de votre véhicule. Quelques options sont disponibles : vous pouvez préciser si vous êtes fumeur, si vous autorisez les animaux ou encore si vous êtes bavard ! 🙂

Parcours sur BlaBlaCar

Une fois inscrit (immédiat), on peut proposer un parcours en donnant la ville de départ et la ville d’arrivée. Vous pouvez même être précis et indiquer un lieu de votre choix (Mairie, centre commercial…).

L’application BlaBlaCar vous propose ensuite des ville-étapes. N’hésitez pas à les renseigner, sauf si vous êtes très pressé, car cela multiplie vos chances de trouver des co-voitureurs ! Attention toutefois : cela peut vous obliger à sortir de l’autoroute ou à faire un détour dans une ville que vous ne connaissez peut-être pas…

Vous pouvez renseigner aussi la taille des bagages admis : pensez-y ! Si vous êtes déjà chargé, vous ne pourrez pas ajouter les bagages de vos co-voitureurs.

Bonne idée : pour nous les femmes, surtout pour les mamans avec leur bébé, vous pouvez définir que vous n’autorisez que les passagers femmes.

co-voiturage

Prise de contact via BlaBlaCar

Les autres utilisateurs ont la possibilité de vous poser des questions, dont l’affichage est public. Cela vous permet de donner des précisions utiles pour tout le monde.

Ensuite, vous recevez un message (texto ou mail suivant vos paramètres de notification) pour toute nouvelle inscription. Vous pouvez choisir de l’accepter ou de la refuser.

Ensuite, chacun reçoit le numéro de téléphone de l’autre et on convient d’un point de rendez-vous précis.

Règlement

Lorsque vous rencontrez vos passagers, ils vous donnent un code fourni par BlaBlaCar, que vous renseignez dans votre propre application : cela débloque le paiement. 48h plus tard, vous avez la somme sur votre compte.

A noter : ce service est totalement gratuit pour le conducteur, je pense donc que c’est le passager qui paie une commission au site.

Bilan du test

  • Points positifs : économique, écologique, peut permettre de faire de belles rencontres et de passer un bon moment, fonctionne même au dernier moment (mais je vous conseille d’anticiper, ça permet d’échanger plus sereinement !), une assurance additionnelle offerte chez Axa pour le co-voiturage, une carte de 20€ à dépenser chez Total (la pub me l’a promis, je l’attends…)
  • Points négatifs : peut permettre de faire de moins bonnes rencontres (ça ne m’est pas arrivé, mais les atomes crochus, ça se commande pas…), galère à prévoir si un passager oublie son téléphone portable dans votre voiture (pas mal comme anecdote pour un premier essai 😉 )

Conclusion, j’ai essayé, et j’ai adopté ! Prochain trajet, je m’inscris sur BlaBlaCar ! 🙂